Éditeur: Capcom
Développeur: Capcom
Cote ESRB: M (Mature)
Date de sortie: 16 octobre 2001
Il est dit dans l'histoire de l'Enfer, qu'il y a près de 2000 ans, Mundus, le seigneur des enfers préparait une attaque contre l'humanité elle-même. Toutefois, un démon courageux et vaillant, Sparda, combattit les créatures qui peuplait le monde infernal et mit fin au reigne de Mundus. Sparda s'exila sur Terre, où il s'éprit d'une mortelle qui lui donna un enfant, Dante... C'est cette enfant qui pourrait peut-être tous nous sauver de la destruction... Capcom, bien conscient du succès de leur série Resident Evil, voulaient offrir aux fans une nouvelle série. Ce qui s'annonçait pour être un survival-horror, évolua au cours du développement du jeu et devint un beat'em all fantastique qui influança bien d'autres jeux. Je parle bien sûr de Devil May Cry.
Ce qu'on remarque d'abord en commençant à jouer, c'est le charisme du personnage principal. Dante, ce mercenaire aux cheveux d'argent arborant une gigantesque épée et deux pistolets semi-automatiques, tout ce qu'il y a de plus normal, possède une personnalité débordante. Étant fils du démon Sparda, il est toujours à la recherche d'un nouveau contrat ayant rapport avec le paranormal, histoire de massacrer quelques démons. Toutefois, bien qu'en situation de danger, il se permet de ridiculiser son adversaire et reste décontracté comme jamais. C'est ce genre de caractéristiques qui rendent Dante si exceptionnel. En présence d'une araignée géante faite de lave qui pourrait lui arracher la tête en moins d'une seconde, il ne sourcille pas du tout et va même jusqu'à lui rigoler dans la face.
Le personnage est peut-être bien amusant, mais que se passe-t-il lorsque vient le temps de le contrôler? Et bien, je dirais que c'est là que le jeu prend tout son sens. La jouabilité est absolument incroyable. Comme je l'ai dit plus haut, Dante possède un arsenal déjà assez puissant. Démembrer les ennemis à coups d'épée pour ensuite les fusiller de plomb est vraiment amusant. Ce qui intéressant aussi, c'est que le jeu permet de combiner l'utilisation des guns et des épées. Par exemple, lancer un ennemi dans les airs à coup d'épée pour ensuite le maintenir dans les airs en lui tirant dessus. Cool, n'est-ce pas? Toutefois, plusieurs armes viennent s'ajouter à l'inventaire de Dante, comme un shotgun ou un lance-grenades. Durant le jeu, Dante a même droit à deux nouvelles armes démoniaques, soir une épée de tonerre et des gantelets de flammes, permettant de transformer le valeureux guerrier sous la forme du démon Alastor ou Ifrit, décuplant ainsi sa force.
Le jeu, bien qu'un des premiers titres de la PS2 possède des graphismes excellents. Les personnages ne sont pas toujours très bien modelés, mais ils sont animés avec une telle énergie et précision, qu'on oublie vite ce petit détail. Pour les décors, rien à redire, ils sont très beaux. Bien qu'un peu répétitif, ils sont agrémentés de détails subtiles, comme des statues ou des peintures, renforçant ainsi l'esprit un peu gothique.
Pour la bande-son, vraiment chapeau à Cpacom. Le doublage est bien fait, mais ce qui marque plus est la musique. Elle offre un ambience glauque et gothique, mêlant orgues et voix. Elles sont vraiment parfaites. La musique durant les combats, est toutefois un peu répétitive, car c'est le même morceau à chaque fois, ce qui est tannant à longue.
Un des seuls points faibles du jeu est la durée de vie. Le jeu est excessivement court. Toutefois, on ne se tanne pas de contrôler Dante, alors on peut finir le jeu plusieurs fois sans vraiment être écoeurer. Et de toute façon, vaut mieux un jeu court et bon, qu'un jeu long et plate.
Vraiment Devil May Cry est un jeu incroyable. Alors, pour ceux qui ont une PS2 et qui n'ont pas ce jeu, de grâce, arrêter de lire cette critique et aller chercher le jeu en magasin. Aller, aller, vite!
Note: 9.4/10
Gameplay: http://www.gamespot.com/video/445101/2807774/devil-may-cry-movie-29