Informations générales :Nom du jeu : Final Fantasy VII : Dirge of Cerberus
Développeur : Square Enix
Côte ESRB : T
Date de parution : 15 août 2006
Disponible sur : PS2
Détails techniques :1 Joueur
Carte mémoire (pour PS2) - 678 Ko
Manette numérique
Manette analogique
Fonction vibration
DVD-ROM
Histoire:Trois longues années passèrent depuis les événements de Final Fantasy VII. Le monde commence à peine à se stabiliser après les événements de Final Fantasy VII quand des mystérieuses disparitions commencent à se produire à l’échelle du globe. Vincent Valentine, un des héros de Final Fantasy VII est convoqué à une célébration par un de ses amis (Reeve) dans la ville de Kalm. Soudainement, la ville est attaquée par un groupe de soldats mystérieux qui commencent à abattre les civils sans défense. Vincent se jette dans la mêlée ne sachant pas que les soldats le recherchent également…Je ne vais pas vous en dire plus sur l’histoire du jeu parce que c’est malheureusement un de ses uniques points forts.
Côté graphique, le jeu n’est pas très fort. Les stages très linéaires sont peu interactifs. À part quelques boîtes et barils, le joueur ne peux pas vraiment détruire/influencer l’environnement du jeu. L’environnement est fermé. Le joueur part du point A pour aller vers un point B ou bien vers un point C pour aller chercher une clé pour ouvrir la barrière laser du point B(signe que vous avez besoin d’une clé). Les textures sont plutôt mornes, ternes et répétitives. Les environnements sont tellement répétitifs qu’à l’intérieur d’un stage, j’ai cru à plusieurs reprises être revenu sur mes pas alors que j’étais dans une toute nouvelle partie du stage. Les décors sont en effet plutôt génériques et redondants à l’intérieur d’une même mission. Cependant, les cinématiques sont extrêmement bien fait. Le jeu ouvre avec un cinématique qui met l’eau à la bouche du joueur, dommage que le reste du jeu ne soit pas comme ça!
La trame musique du jeu est relativement bonne. Les éléments musicaux sont toujours choisis avec soin et ont toujours rapport avec ce que se passe dans le jeu. Là où le jeu perd des points, c’est dans les sons. Le son des explosion est, selon-moi, pas très bien réussi, et j’ai eu de la misère à me considérer vraiment puissant en attendant le son de mes fusils.
Le jeu est relativement cours (10 à 15 heures pour compléter l’histoire principale) sauf qu’en finissant le jeu pour une première fois, le joueur débloque 45 missions qui sont très variées voire plus amusantes que les missions du mode histoire, mais qui, malheureusement, n’ajoute rien en terme de contenu relié à l’histoire du jeu.
Le jeu présente plusieurs défauts selon moi au niveau de la jouabilité. Premièrement, il peut arriver qu’une balle touche un ennemi même si vous visez légèrement à côté. Ce n’est pas si grave que ça sauf que le contraire est vrai également; il peut arriver qu’un balle ne touche pas un ennemi même si visez à perfection, et ce, surtout lorsque la caméra est proche. En effet, la caméra expérience beaucoup de difficulté dans ce jeu surtout dans les transitions entre la troisième personne et un semblant de première personne qui est utilisé dans les endroits restreints. À cause des problèmes de caméras se battre à mains nues dans les endroits restreints est très difficiles. Quelques éléments sont positifs cependant, une vise semi-automatique optionnelle permet même au débutant (et au joueur expert) de pouvoir acquérir ses cibles plus facilement.
Même si le jeu n’offre pas un arsenal d’arme très complet (quelques fusils), je ne pense pas que ça nuise tant que ça au jeu. Chacune des armes peuvent être améliorées avec des pièces achetées entre les missions avec l’argent gagnée ou bien trouvées dans les missions. Une fois équipées, les pièces viennent modifiées les statistiques de l’arme telles que le poids et la portée. Le fusil peut être modifié à tout moment pendant les missions pour s’adapter plus facilement aux ennemis affrontés. Fait plutôt étrange, le meilleur fusil selon moi est le fusil fétiche de Vincent; le pistolet à trois canons (Cerberus) qui est disponible dès le début de la partie. Cependant, plusieurs magies (materia) peuvent être équipées et Vincent peut se transformer en créature à l’aide d’un item (Limit Breaker) ce qui comble le manque d’arme du jeu.
Ce qui est un peu plate également c’est que les ennemis ne sont pas diversifiés. Vous allez souvent vous battre contre la même sorte d’ennemis qui réagissent la plupart du temps de la même façon et meurent relativement tous bien vite. Les ennemis sont toujours placées exactement aux mêmes places et réagissent toujours de la même façon ce qui enlève l’élément de surprise et rend le jeu plus facile. Je trouve également que les missions sont répétitives, mais beaucoup moins que les ennemis.
En conclusion, ce n’est vraiment pas un bon shooter et je dirais que c’est à éviter pour toutes les personnes qui se cherche un shooter sérieux. Cependant, si vous êtes un fan de Final Fantasy VII, vous allez peut être en avoir pour votre argent puisque le jeu ajoute beaucoup d’élément à l’histoire de l’énigmatique Vincent Valentine. Si vous n'êtes pas un fan de Final Fantasy, allez plutôt voir vers des jeux comme Devil May Cry ou Shadow of the Colossus qui vont vous en donner plus pour votre argent que ce jeu.
Points Forts :- L’histoire
- Cinématique (même s’il n’y en a pas assez)
- Musique
Points Faibles :- Toujours les mêmes ennemis
- Décors redondants
- Textures mornes, ternes et pas particulièrement bien détaillée
- Problèmes importants avec la caméra (viser, et combat rapproché)<
- Jeu très court
- Environnement aucunement interactif
- Mission linéaire (Point A – Point B)
- Mission Redondante
- Faible intelligence artificielle
- Pas beaucoup d’ennemis
Note Finale : 62 %